Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/106

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  1. On n’est jamais si bien servi que par soi-même.
  2. Qui prend service (reçoit un bienfait), et guerredon (retour) ne rend,
    Jugé doit être comme larron qu’on pend.
  3. N’était le si et le mais,
    Nous serions tous parfaits.
  4. Qui n’a pas de siége, s’accote contre le mur.
  5. À chacun le sien, n’est pas trop.
  6. Le silence est pris pour un aveu.
    Cf. Taire, parler.
  7. Chacun chez soi, c’est le meilleur.
  8. Le défaut de soin nuit plus que le défaut de savoir.
  9. Rouge soir et blanc matin,
    C’est la journée du pèlerin.
  10. Le soleil luit pour tout le monde.
  11. Ce n’est pas tout d’avoir bonne cause,
    Il faut encore savoir solliciter.
  12. On est mieux seul qu’avec un sot.
  13. Les jeunes gens disent ce qu’ils font,
    Les vieillards ce qu’ils ont fait,
    Et les sots ce qu’ils feront.
  14. Le sot forge lui-même des contes,
    Pour puis après y croire.
  15. Un sot savant est plus sot qu’un sot ignorant.
  16. Il n’est si sot qui n’ait sa ruse.