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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/181

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M–O
  1. Si tu te présentes les mains vides, on te dira : Le maître dort ;
    Si tu viens avec un présent, on te dira : Le maître vous prie de vouloir bien entrer.
  2. Une main que tu ne peux pas couper,
    Baise-la, et mets-la sur ta tête.
  3. Une main toute seule ne fait pas de bruit.
  4. Tends la main à qui tombe, Dieu te la tendra aussi.
  5. Le mal atteint celui qui le fait.
  6. Le mal de l’an prochain,
    Ne t’en inquiète point.
  7. Ne cherche jamais à abaisser l’homme malheureux ; un jour vient où Dieu le relève.
  8. Qui mange peu, profite beaucoup ;
    Qui mange beaucoup, dépérit.
  9. Qui mange le pain et le sel d’autrui sans en garder mémoire, est au-dessous d’un chien.
  10. Pour manger fer, il faut dents d’acier.
  11. Il ne faut pas en savoir long pour manger,
    Mais bien pour être cuisinier.
  12. L’un ne mange pas de gras, et l’autre ne veut pas de maigre.
  13. Ceux-là trouveront à manger, qui se trouveront à leur chambrée.
  14. Il demande au maquignon l’âge du cheval.