Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/70

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  1. Un maître et la liberté,
    Ne se peuvent accoupler.
  2. Être son maître, vaut de l’or.
  3. Dernier couché, premier debout,
    Doit être chaque maître partout.
  4. Il faut attacher l’âne comme veut le maître.
  5. Il ne faut pas se jouer à son maître.
  6. Qui a compagnon, a maître.
  7. Il ne faut pas vouloir en remontrer à son maître.
  8. Mieux vaut user ses souliers pour aller voir son maître, que son chapeau à force de le saluer.
  9. Tel dit du mal d’autrui,
    Que moult est pire que lui.
  10. Où il n’y a pas de mal, il ne faut pas d’emplâtre.
  11. Où la dent fait mal, la langue s’y porte.
  12. Le mal porte le repentir en croupe.
  13. Le mal d’autrui ne guérit pas le nôtre.
  14. À force d’aller mal, tout va bien.
  15. On ne sent bien que ses propres maux.
  16. Aux grands maux, les grands remèdes.
  17. De deux maux, il faut éviter le pire.
  18. Nuls maux n’est dont bien n’aveigne,
    Ni perte qu’aucun bien n’ateigne.
  19. Les maladies viennent à cheval et s’en vont à pied.
  20. Les malentendus font les trois quarts des querelles.
  21. Ceux que le malheur n’abat point, il les instruit.
  22. Un malheur amène son frère.
  23. Un malheur n’arrive guère sans l’autre.