riale allemande est tombé au-dessous du mépris qui
puisse s’adresser le plus bas. Ce représentant en France
de la politique impérialiste allemande, capitaliste allemande,
et particulièrement coloniale allemande est
tombé dans un mépris universel. Ce traître par essence
a pu trahir une première fois le socialisme au profit des
partis bourgeois. Il a pu trahir une deuxième fois le
dreyfusisme au profit de la raison d’État. Et à quels
autres profits. Il a pu trahir ces deux mystiques au
profit de ces deux politiques. Il a essayé de trahir une
troisième fois. Il a essayé de trahir la France même au
profit de la politique allemande. Et de la politique allemande
la plus bourgeoise. Il a ici rencontré une résistance
qui doit l’avertir de ce qui l’attend dans le honteux
couronnement de sa carrière et que tant de turpitudes
ne trouveront peut-être pas toujours une égale réussite.
Ce qu’il avait fait du socialisme, ce qu’il avait fait du
dreyfusisme, il voulait le faire de la France aussi. Une
misérable loque. Mais il s’est trouvé que la France était
mieux gardée.
Je demande pardon au lecteur de prononcer ici le nom de M. Jaurès. C’est un nom qui est devenu si bassement ordurier que quand on l’écrit pour l’envoyer aux imprimeurs on a l’impression que l’on a peur de tomber sous le coup d’on ne sait quelles lois pénales. L’homme qui a infecté de radicalisme et le socialisme et le dreyfusisme. Cette espèce de Mac-Mahon de l’éloquence parlementaire. L’homme qui a toujours capitulé devant toutes les démagogies. Et non seulement qui a capitulé mais qui a toujours enguirlandé toutes les capitulations des festonnements de ses airs de bravoure. Et non seulement qui a toujours capitulé