tablement monstrueux à ce qu’un peuple soit ainsi trahi
par sa tête. Puisqu’ils sont pangermanistes, et qu’il
faut tout faire à l’allemande, enfin pourquoi n’imitent-ils
pas l’Allemagne de 1813. Un opportun centenaire,
et les Allemands l’ont célébré avec assez d’ostentation,
pouvait peut-être leur en donner l’idée. Même dans les
manuels de M. Seignobos nous avons appris que les
Universités allemandes étaient en 1813 à la tête d’une
Allemagne qui voulait se libérer. Pourquoi faut-il qu’en
1913, et sous la demi-présidence de M. Seignobos,
l’Université de Paris se rebelle contre une France qui
ne veut pas tomber en servitude. Enfin M. Seignobos
peut-être sait ce qu’il y a dans ses manuels.
§. — Dirai-je quelques mots de M. Seignobos. Mais je ne les dirai qu’avec une extrême réserve. Car j’ai connu M. Seignobos dans des circonstances mémorables.
§. — Elles sont mémorables pour moi, elles ne le sont peut-être pas pour lui. Ces historiens oublient si vite.
§. — C’était je pense en 97 ou aux environs. 1897. Car 1797 c’était le premier Directoire, (celui d’aujourd’hui étant le deuxième), et nous ne touchons 1797 précisément que par les livres des historiens. 1897, qui est