bien. S’il y a quelque chose, et que nous soyons vainqueurs
assez aisément, ça va bien. S’il y a quelque
chose et que dans ce balancement des forces sinon des
vitesses nous soyons vainqueurs malaisément, ça va
peut-être bien. Mais si les situations, de difficiles
deviennent critiques ou simplement graves, ce serait une
folie, (une deuxième folie, et celle-ci coûterait plus
cher), de croire que nous ne rattraperons pas l’ennemi
de l’intérieur. Nous sommes résolus à tout prix à ne pas
retomber dans le ridicule de 1870. Tous les exemples
sont là. Et tous les exemples révolutionnaires et tous
les exemples républicains. Et c’est un grand bonheur
qu’ici et en ceci notre vieux sang révolutionnaire et
notre vieux sang républicain ne fassent qu’allumer
encore notre vieux sang français et qu’ils se trouvent
d’accord si pleinement et travaillent ensemble et cela
n’arrive pas tous les jours. C’est un si rare bonheur,
nous en profiterons donc. Tous les exemples sont là,
tous les exemples nous instruisent. Si les Communards,
c’est-à-dire les Parisiens qui avaient le goût de combattre
jusqu’au delà de la dernière extrémité, c’est-à-dire
d’un mot si les Communards c’est-à-dire les Parisiens
qui voulaient mourir avaient commencé par se
débarrasser des politiciens, des intellectuels et des
traîtres qui les empêchaient de se battre, on n’en eût
pas fusillé ensuite trente-cinq ou quarante mille.
Malheur au parti qui ne réduit pas les ennemis de l’intérieur.
Tout mon vieux sang révolutionnaire et républicain
me remonte ici et j’avoue que dans ces temps-là je
ne mets rien au-dessus de ces excellentes institutions
d’ancien régime qui se nomment le Tribunal Révolutionnaire
et le Comité de Salut public et même je pense
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