Page:Cahiers de la Quinzaine, 14e série, n°9-11, 1913.djvu/175

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l’argent suite


contre le spirituel, et jamais le spirituel n’a été aussi découvert contre le temporel.

§. — Et jamais le puissant n’a été aussi couvert contre le faible, et jamais le faible n’a été aussi découvert contre le puissant. Reposuit potentes in sede.

§. — On ne peut pas dire que je persécute Lavisse. S’il avait quelque chose à dire, celui-là, il en avait les moyens, de le dire. Il en a eu le temps, et le volume, et le pouvoir, et les chances, et les situations, et l’argent. S’il n’a rien dit, c’est qu’il n’avait rien à dire. S’il n’a rien dit qu’il continue, mais qu’il continue pour moins cher. Qu’il continue à moins de frais. À moins de nos frais.

§. — On me dit Mais non, il ne faut pas parler de lui, vous voyez, il est malade. — S’il est malade, qu’il fasse la retraite. Le budget de l’État prévoit pour lui une pension de retraite. Tout le monde ne pourrait pas en dire autant. Mais leur maladie est comme leurs amis, elle est unilatérale. Et elle est irréversible. Elle ne joue que contre nous, elle ne joue pas contre eux. Ils sont malades pour que nous ne leur adressions pas la parole, ils ne sont pas malades pour exercer les grands commandements. Il est malade pour que je ne le mette pas

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