troisième carrière. C’est M. Lanson deuxième carrière,
c’est M. Rudler qui ne veut pas.
Nous nous voulons bien que M. Lanson soit chroniqueur et critique dramatique et littéraire. C’est M. Lanson scientifique, et c’est M. Rudler qui ne veut pas.
Car M. Lanson, quand il fait toutes les quinzaines sa chronique dramatique et toutes les semaines sa chronique littéraire, il fait comme tout le monde, M. Lanson : il n’a point épuisé toute la littérature et toute la documentation sur chacune de ces pièces et sur tout ce théâtre ni sur chacun de ces livres et sur toute cette littérature. Il fait comme tout le monde, il fait ce qu’il peut. Je ne dis pas que ce soit mal. Mais c’est nous qui ne disons pas que ce soit mal. Sa méthode dit que c’est mal ; et que ce n’est pas ça du tout.
M. Lanson n’épuise pas la littérature et la documentation de tout ça. Il va voir jouer les pièces. C’est déjà fort honnête. Tout le monde ne pourrait pas en dire autant. Il lit évidemment ces volumes dont il parle. Enfin il lit comme on lit pour un compte rendu. C’est bien. C’est honnête. Mais c’est tout ce qu’il y a de plus étranger à ce que l’on nous a nommé la méthode.
Qu’il y ait une autre compétence que celle qui résulterait de la méthode d’épuisement, qui le nie, c’est notre thèse même, mais c’est M. Lanson qui le nie. C’est M. Rudler qui le nie. Que M. Lanson puisse avoir acquis cette compétence, moi je veux bien. C’est eux qui ne veulent pas. Ou plutôt ils voudraient bien peut-être. Mais ils ne peuvent pas bien vouloir. Que la réflexion, les propos, le commerce, la méditation et tout un certain climat intellectuel, (et une simple bonne lecture des textes), fassent plus qu’un épuisement de