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Page:Cahiers de la Quinzaine, 14e série, n°9-11, 1913.djvu/86

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cahiers de la quinzaine


val, ou si on préfère des gardes français républicains à cheval, ou si on préfère des Français gardes républicains à cheval. Ou si on préfère des Français à cheval gardes républicains. Et il faut sortir les gants à crispin.

§. — Il y a en Sorbonne (actuelle) et dans la nouvelle École Normale un noyau de gens qui ne veulent pas du nationalisme, à moins qu’il ne soit allemand ; et du militarisme, à moins qu’il ne soit allemand ; et du capitalisme, à moins qu’il ne soit allemand ; et de l’impérialisme, à moins qu’il ne soit allemand ; et du colonialisme, à moins qu’il ne soit allemand. Nous demandons seulement que ces gens et que ce noyau ne fassent point un corps de l’État français.

Ce n’est peut-être pas trop demander.

§. — Et quand ils passent dans les rues dans leurs processions premièrement qu’ils ne m’empêchent point de passer, (moi l’homme en veste, et qui vais à mes affaires), avec leurs escortes, d’honneur, et leurs cérémonies et leurs cortèges et leurs soldats et leur service d’ordre. Et deuxièmement, s’ils sont anarchistes, qu’ils ne se fassent point régir par le décret de Messidor, et surtout par le décret de Messidor modifié. Je suis extrêmement humilié, moi, de ne pas être régi par le décret de Messidor. Tous les droits que le décret de Messidor me confère, et encore c’est par prétérition, c’est d’être arrêté dans les rues par les haies de soldats, quand il faut laisser passer la Sorbonne.

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