dans les gros mariages d’argent, dans les gros mariages
bourgeois, dans les gros mariages des dynasties universitaires,
dans les gros mariages de défense républicaine.
Et ils ont fait de la Sorbonne une pépinière de gendres.
§. — Sur la fourberie de M. Lavisse. — M. Lavisse naturellement n’a pas signé le manifeste des professeurs contre la loi de trois ans. Pour ces sortes de manifestations c’est, dans le couple, Herr qui fonctionne. Mais il a donné une interview au Temps ou une consultation ou enfln il s’en est laissé prendre une. Cette interview est pleine des protestations, des déclarations familières au personnage. Libérales, patriotiques, tant qu’on en veut. Démocratiques, nationalistes, tout ce qu’on veut. Volumineusement équilibrées. On connaît le bonhomme. Mais qu’est-ce qu’il y a de ferme dans cette interview, dans ces déclarations. C’est uniquement ceci, et en queue d’article, comme toujours, qu’il faut encore retrancher un an à l’enseignement secondaire, qu’il faut encore prendre un an à et sur l’enseignement secondaire, qu’il faut encore diminuer, tronquer, décapiter d’un an l’enseignement secondaire ; le seul enseignement où actuellement on apprenne quelque chose, le seul enseignement où on donne encore et où on reçoive encore de la culture. C’est bien pour cela qu’ils lui en veulent tant. Et que depuis quinze ans ils font tout ce qu’ils peuvent, plus ou moins brutalement, plus ou moins sournoisement, pour le mettre à rien. Pour le démembrer. On reconnaît là leur vieille haine de l’enseignement secondaire. Pour toutes ces raisons et ensemble