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Page:Cailhava de l’Estandoux - L’égoïsme, 1777.djvu/45

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COMÉDIE

ACTE II.


Scène PREMIÈRE.

LA PIERRE, FLORIMON.
FLORIMON, en robe de chambre avec une petite perruque ronde. Il a toujours l’air satisfait, & craint de s’échauffer en parlant ou en marchant ; il porte d’une main son mouchoir, de l’autre sa boëte.

Eh, la Pierre.

LA PIERRE.

Eh, la Pierre.Monsieur ?

FLORIMON.

Eh, la Pierre.Monsieur ? Viens, suis moi, mon enfant.
Ma femme fait un bruit dans l’autre appartement !…
Je n’y pourrois jamais digérer qu’avec peine,
Et je crois même avoir tant soit peu de migraine. —
(Il se jette dans un fauteuil.)
Il me tarde de voir mon frère de retour…
Pour qu’il fasse bâtir dans le fond de la Cour