Aller au contenu

Page:Cailhava de l’Estandoux - L’égoïsme, 1777.djvu/54

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
34
L’ÉGOÏSME,


Scène VI

MARTON, DURAND, LE CHEVALIER.
DURAND, à Marton.

Je respire.Arrêtez, Ciprine était moins belle :
Soyez, en ma faveur, douce, humaine comme elle.

MARTON, avec humeur.

Euh, l’animal !

(Elle sort.)

Scène VII

DURAND, LE CHEVALIER.
DURAND, à lui-même.

Euh, l’animal ! Voilà comme on traite un savant.
(Au Chevalier.)
Je sais que mon disciple est sensible, obligeant…

LE CHEVALIER, qui n’a pas écouté Durand.

L’indulgente bonté dans ses yeux était peinte !
J’allois de mon amour l’entretenir sans crainte !
Quand trouver désormais pareille occasion ?