Et qu’on m’aide du moins à placer mes bienfaits.
Dois-je de mes parens ?…
De noircir en public leurs mœurs, leur caractère ;
Mais avec moi tu dois écarter tout mystère :
Feindre avec ton ami, seroit un trop grand tort.
Mon oncle, en vérité, vous m’embarrassez fort.
Comment, vous desirez ?…
Ou confirme, ou détruis le soupçon qui m’afflige.
Quoi, je ne pourrois pas les rendre tous heureux,
Moi qui venois exprès !… Mon sort seroit affreux.
Pourquoi vous alarmer ? Par exemple, mon pere,
Pourvu qu’il dorme, mange, & pourvu qu’il digere,
Pourvu qu’il vive enfin, tout lui devient égal.
Durand l’en blâme ; moi, je n’y vois point de mal.
Cette oisiveté…
Veut-on lui reprocher les défauts de son âge,
Sur-tout lorsqu’il n’a point consumé ses beaux ans
À des riens, comme font les merveilleux du tems,
Qui, pour jouer un Wisth, dîner, souper en ville,