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« Poitou, Aunis, Angoumois, Saintonge, provinces sur lesquelles un ciel aux bleus profonds et aux gris délicats étend un pavillon mouvant, sans cesse agité par les vents venus de l’Océan… Pays d’Ouest où se heurtèrent des races : les Visigoths d’Alaric, contre les Francs de Clovis ; les Arabes d’Abdérame, contre les soldats blonds de Charles Martel ; les Anglais du Prince Noir, contre les Français de Jean le Bon… Terres d’histoire et de légende… »

J. Valmy-Baysse
Le Visage de la France — Éditions des Horizons de France
Tome IILe Poitou, l’Angoumois et la Saintonge
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« Ainsi, la Saintonge, l’Aunis, le Poitou et la partie occidentale de l’Angoumois se trouvent être compris en entier dans le domaine de la langue d’oïl. »

A. Terracher, recteur de l’université de Dijon
La rencontre des langues entre Loire et Dordogne.
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« Cette grande cité (Saintes) était (à l’époque gallo-romaine) le centre, non seulement du territoire qui est devenu la Saintonge, mais encore de celui qui a pris le nom d’Angoumois et qui eut comme capitale Angoulême. Les Ecolismenses n’apparaissent en effet qu’au IVe siècle, quand ils furent séparés politiquement des Santones par Honorius. C’était donc même pays et même race, et la vie dans toute cette région devait être identique. »

Georges Musset
conservateur de la bibliothèque de La Rochelle
Saintes, ville gallo-romaine