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fique qui avait été envisagé a été abandonné. Cependant il a été décidé que des manifestations diverses auront lieu, auxquelles on donnera le plus d’éclat possible.[1]

À l’occasion de ces fêtes, nul doute que, comme il est d’usage en pareil cas, il sera question de la Normandie. Mon deuxième vœu, c’est qu’il soit aussi question alors du Poitou et des provinces voisines et sœurs qui, prises isolément, ont très largement contribué au peuplement de la Nouvelle-France, et, réunies, ont, de beaucoup, fourni à celle-ci le plus grand nombre de ses immigrants.

S’il est naturel que la Normandie soit une fois de plus à l’honneur, ne serait-il pas juste aussi d’y associer ces quatre autres provinces : le Poitou, l’Aunis, la Saintonge, l’Angoumois ? Ces provinces possèdent un folklore extrêmement riche et, parmi les richesses de leur folklore, elles offrent aux Canadiennes des costumes très seyants qui feraient bonne figure à côté du costume normand, dont elles aiment se parer et qui leur permettraient de mettre plus de variété dans le rayonnement de leur grâce et de leur charme.

  1. Tout ceci a été écrit avant les fêtes du IIIe centenaire. C’est ce qui explique que l’auteur parle au futur d’un événement qui appartient désormais au passé.