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CHAPITRE VII

M. Lenoir Dufresne, M. Renouard, M. et madame de Lonchamp.


Les trois monumens dont je viens de parler sont les premiers qui se présentent, au commencement de l’avenue. Après les avoir examinés, je montai vers la muraille[1] qui soutient la terrasse, au pied de laquelle, et près de la grille, s’élève avec majesté un sépulcre qui, par sa matière et par sa forme, figureroit dignement dans un des plus beaux temples de la capitale. Il est construit d’un marbre gris blanc ; et sur ses quatre côtés, de marbre noir, on a gravé quatre inscriptions en lettres d’or. Son enceinte est fermée par une grille de fer à hauteur d’appui, et elle est couverte d’un gazon épais et verdoyant qui forme un frappant contraste avec la stérilité du terrain qui l’environne. Sur le côté du couchant, on lit cette courte et sublime inscription :

  1. Cette muraille vient d’être démolie, pour faire place aux tombeaux.