qui ne se terminent que là où la pensée supplée à la foiblesse de mes regards ! Quel mouvement dans ce séjour habité par tout un peuple ! quel bruit confus et sourd des voix humaines, et des chars, s’élève jusqu’à mon oreille attentive ?… C’est, assis sur le gradin d’un tombeau, que je me livre à cette extase ; et c’est appuyé contre des ossemens, que je jouis des scènes pittoresques de la vie et des charmes enchanteurs de la nature.
Ce sépulcre qui présente fièrement ses larges côtés à trois des principaux points de l’horizon et dont la hauteur est de sept pieds, est isolé, et ne porte aucune inscription. On lit seulement, sur un des côtés de celui qui fait face au Panthéon, cette courte et modeste notice qui contraste éminemment avec ses vastes dimensions.
Il est certain que ce tombeau, placé pour être remarqué de toutes les routes qui aboutissent de