Page:Caillot - Voyage religieux et sentimental aux quatre cimetières de Paris, 1809.djvu/250

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dent jusqu’à toi, et que tu n’en deviennes, enfin, la première succursale ! L’enceinte sépulcrale, du sommet de laquelle je te prédis cette fatale destinée, qu’étoit-elle il y a cent années ? Un jardin de délices, embelli par la munificence d’un grand monarque. Qu’est-elle aujourd’hui ? Le domaine du trépas, et le dépôt des cercueils. Ô trois fois vanité ! il faut que tôt ou tard les fleurs croissent au-dessus des dépouilles de ceux qui les ont cueillies, et que les épis s’engraissent de la substance de ceux qui les ont moissonnés !