nant de votre honneur ; et que dirait mon père, s’il rentrait et qu’il ne vous vit pas ?
Je serai de retour avant son arrivée ; il n’est pas tard, madame.
Il faut que vous m’accompagniez cette après-dinée en visite.
Vous voulez que je prenne patience.
Vous m’êtes nécessaire.
Je serai de retour à l’instant. Je ne demande qu’à le voir.
Je n’y consentirai pas.
Je reviendrai aussitôt.
Cela est impossible… vous avez beau vous obstiner, vous n’irez pas.
Eh bien ! vous avez beau vous obstiner, vous aussi, quoi qu’il arrive, j’irai.
Comment ! vous vous querellez toutes deux ? Qu’est-ce donc ?
Vous ferez par force ce que vous n’avez pas voulu faire de gré.
Nous verrons.
Eh bien ?
C’est madame qui voulait sortir de la maison sans vous parler d’abord.
Oui, seigneur, parce que je m’en veux aller.
Quoi ! suffit-il de dire : Je veux m’en aller ?
Je confesse que je devais vous demander la permission ; mais puisque vous savez qui je suis et de quelle manière je suis ici, vous comprenez que je désire aller voir mon époux.
Je comprends que vous désiriez le voir : mais ce n’est pas pour que vous le voyiez que vous êtes notre prisonnière.