de santé, je ne puis aller en personne vous présenter mon compliment de bienvenue et mes félicitations sur vos succès ; c’est pourquoi don César Farnèse… »
Qu’ai-je entendu !
Quel bonheur !
« Mon parent et mon secrétaire… »
L’agréable nouvelle !
Quel ennui !
« Va en mon nom vous rendre visite… »
Quelle rage est la mienne !
« Et il me rapportera les nouvelles que je désire avoir de vous et de votre maison. »
Ce don César est le meurtrier de mon frère.
« Dieu vous garde. Votre cousin et ami, le duc de Parme. »
Que je suis aise de le voir !
Sa vue me bouleverse.
Je suis on ne peut plus reconnaissant envers le duc de son attention ; et j’en suis d’autant plus flatté, que c’est vous qui m’apportez sa lettre.
Je ne pouvais pas espérer une plus glorieuse faveur que de me mettre à vos pieds.
Vous devez être fatigué, et la querelle que vous avez eue en mettant pied à terre n’a pas dû vous refaire.
Ni moi non plus.
Allez vous reposer. (À Lisardo.) Veillez, Celio, à ce que don César soit logé près de moi.
Il ne me manquait plus que d’être obligé de le servir ! (À don César) Venez, je vous logerai dans ma maison.