Page:Calemard de La Fayette - Le Poème des champs, 1883.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LIVRE PREMIER 17 Et l’asile assuré, prêt pour tous, en tout lieu, Où Dieu conseille l’homme, où l’homme écoute Dieu. XI Oh ! dans nos jours de lutte et d’angoisse profonde, Quand les partis armés se disputent le monde. Quand d’âpres novateurs, sur la foi de Torgueil, Courent vers l’inconnu, sans songer à l’écueil ; Quand d’autres fous, poussant le navire en arrière, Au projet divin même opposent leur barrière, Et rêvent d’élever sous la foudre ou l’éclair Une digue de sable en face de la mer ; Quand un noble pays que toute audace affronte Entend gronder au loin la tempête qui monte ; Quand des ambitions sauvages, des fureurs Sans nom, foulent le juste et sèment les terreurs ; Lorsan’enfîn, tant le doute a déployé son ombre, .r. au Christ oublié d’un grand nombre, Un monde .’ : -^ é ne veut pas recourir, Aveugle aux y/^^x aaverts, qui sans Dieu va mourir !