cœur, de la volonté, autant que le ressort vrai du progrès. Car, si l’action guérit les uns des rêveries stériles ou malfaisantes, elle guérit les autres du remords et de l’accablement : elle ouvre à toutes les bonnes volontés et à tous les repentirs, en leur donnant la forme saine et logique d’une œuvre utile, un avenir immense qui peut « racheter » une vie.
Devant ces idées, qu’importent les détails, et que, par exemple, Balzac espère voir l’Eglise, en se rapprochant des masses, les relier à la monarchie ? Rendre des services, combattre le paupérisme, changer l’idée en acte : voilà de la doctrine et de quoi orienter des esprits droits. — Si Ton y pense, ne sommes-nous pas ici au cœur des préoccupations contemporaines, et donc ne serait-ce pas que Balzac, en posant la question dans ces termes, il y a plus d’un demi-siècle, a été, dans la mesure que nous avons dite, un précurseur ?