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Page:Calloch - A Genoux.djvu/119

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Car je ne vois, — à l’amer plaisir ! — Toujours autour de moi, que mon épouse sombre.

J’étais encore chétif de corps et d’âge, — Quand on m’envoya, un jour au collège. — Pourquoi me suivre, ô épouse insensée ?… Quand elle m’a vu aller aux études, J’étais encore chétif de corps et d’âge, — La voici avec moi sur le seuil de la porte.

Elle m’a nourri, elle m’a vêtu, — Tout le jour et toute la nuit elle était près de moi, — Et j’ai vieilli, et j’ai grandi, — Et parce que je n’aimais pas ma sombre épouse, — Une nuit où elle dormait à son tour, — Pour la quitter j’ai quitté mon pays. — Mais elle a couru en hâte, après moi, — En se baisant la main comme les enfants. — En la revoyant j’ai perdu ma force,