Page:Calloch - A Genoux.djvu/121

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À courir le monde, oh ! plus d’un compagnon — M’a serré la main ici et là-bas, — Hélas ! l’amour du fils-de-l’homme, c’est du vent : — En voyant mon épouse et mes enfants, — Ils sont tous partis l’un après l’autre. — Et je suis resté seul à présent.

Et je serai toujours tout seul comme cela, mal accueilli des hommes et chassé par eux — C’est pourquoi à mon Dieu je demande une chose : — M’en aller bien vite me délasser dans Son amour… — Oui. Je serai toujours tout seul en ce monde, — Car ma pauvre Épouse est la Pauvreté.

1912.