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Page:Calloch - A Genoux.djvu/161

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LA PATELLE


J’ai vu une chose incomparable : — Un rocher solide sur sa base, — Et tout autour de la mer en fureur ;

Et le rocher à la tête haute, — Portait, attachée à son flanc, — Toute petite, une patelle.

Déchaînées et sans pitié, — Les vagues immenses déferlaient, — Mais la patelle tenait bon.

Et la mer vint enfin à se calmer — Et la pauvre patelle mince, — Au roc était toujours collée.