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Page:Calloch - A Genoux.djvu/168

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LES MARINS

À mon oncle H. Adam.

La vie des marins est triste en ce monde-ci — Toujours loin de leur famille, sous la pluie et l’orage, — Pour gagner leur pain, le pain de leurs enfants, — Il leur faut quitter leur pays, et voyager.

Ils disent au revoir et les voilà dans le bateau, — Ce n’est pas l’heure pour eux d’avoir un cœur mou ; — Ils mettent à la voile, que la mer soit houleuse ou calme : — En avant à présent, ma barque, en avant, cap à l’ouest !