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Page:Calmet - Traité sur les apparitions des esprits, tome 1, 1751.djvu/26

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xvj
PREFACE.

je laiſſe mon Lecteur dans l’incertitude.

Je ne me défends pas beaucoup ſur ce reproche ; j’aurois beaucoup plus ſujet de me juſtifier, ſi je m’étois déterminé ſans une parfaite connoiſſance de cauſe à un parti, au hazard d’embraſſer l’erreur, & de tomber dans un plus grand inconvénient. Il eſt de la ſageſſe de ſuſpendre ſon jugement, juſqu’à ce qu’on ſoit parvenu à la vérité bien connue.

On m’a auſſi averti, que certaines perſonnes avoient fait des plaiſanteries de quelques faits que j’ai rapportés. Si je les ai rapportés comme certains, & qu’ils donnent juſte lieu à la plaiſanterie, je paſſe condamnation ; mais ſi je les ai cités comme fabuleux & comme faux, ils ne ſont pas matiere de plaiſanterie : falſum non eſt de ratione faceti.

Il y a certaines gens qui ſe plai-