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vers l’automne et à la fin du printemps, plusieurs météores ignés ou lumineux, des globes de lumières, tombant vers la terre dans la direction du sud au nord-est, des aurores boréales.

Le principal commerce est celui de bas de laine, de serges dites d’Aumale, de montures de lunettes en fer, en corne, de lunettes complètes, de miroirs, et de baromètres ; à Campeaux spécialement et dans ses environs.

Les négociants de Campeaux, de Moliens, de Formerie, fréquentent les marchés de Feuquieres ; ils en répandent les produits dans la Tourraine, la Beauce, l’Orléanois, les environs de Paris, quelques uns dans le Soissonnois, au Havre, dans le pays de Caux, et dans la Bretagne sur-tout : ils ne rapportent point d’échange ; leur commerce en entier se fait en argent. Leurs œufs, leur beurre se portent à Gournay.

On cultive peu de chanvre et de lin, quoiqu’on pût le faire avec succès.

Il y a quelques grès paveurs dans ce canton ; on n’y connoît point de carrières ouvertes.

Les habitants de Feuquieres sont grands et bien faits ; leurs femmes sont belles, dociles, et fort sages.

L’ancienne coutume de la Gaule entière de placer le 1er de mai des fleurs et des couronnes à la porte de sa maîtresse subsiste encore dans ces contrées.

Un usage très singulier se pratiquoit avant la