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misère une multitude d’ouvriers qu’elle avoit formés.

La bonneterie étoit la principale branche du commerce de Formerie : on y faisoit une grande quantité de souliers. Ces établissements cessent malheureusement d’être en vigueur.

En 1703, à l’exception de cinq à six maisons, cette commune fut entièrement dévorée par les flammes.

Formerie faisoit jadis un commerce considérable avec Rouen et la basse-Bretagne.

Les souterrains du château sont très anciens. Les habitants desireroient qu’on logeât la gendarmerie dans une partie de ce bâtiment national.

Les nombreux bestiaux qu’on nourrit dans ce canton y sont engraissés pour Paris.




ROMESCAMP.


Le sol de Romescamp est en général caillouteux. On est dans l’usage de semer du trefle dans les jacheres destinées à recevoir du bled : on semé le trefle au mois de mars ; on en fait deux récoltes, l’une en messidor, l’autre en vendémiaire : dès que cette récolte est enlevée on laboure la terre, on la herse, on y dépose le bled.