Le site en général est irrégulier, coupé de collines et de vallons.
La culture est active ; le produit principal est le bled, le méteil, le seigle, l’avoine.
Il y a beaucoup de prairies artificielles dans le canton de Flavacourt.
Le prix moyen des journées est d’une livre.
Les plus grosses fermes n’ont que cinq ou six charrues de labour, à raison de vingt ou vingt-cinq arpents pour chacune.
La terre semée en bled produit par arpent depuis quatre-vingts jusqu’à deux cents gerbes, du poids de vingt-cinq livres ; les prairies artificielles, de deux cents à quatre cents bottes ; les prairies naturelles sont de médiocre qualité, et rendent un quart de moins.
Il y a peu de pâturages pour les vaches, trop peu de moutons pour l’étendue des terres ; ces trois cantons en nourrissoient plus autrefois.
On se plaint que l’usure et l’agiotage nuisent à l’agriculture.
Il n’y a dans les trois cantons de Flavacourt, de Trie, et de Montjavoult qu’une forêt, celle de Thelle ; en y joignant les autres bois taillis, parcs, bosquets, le tout peut couvrir le dixième de la superficie de ce canton. Les taillis poussent assez bien, et s’exploitent à neuf ou quinze ans ; ils sont garnis de chênes, de frênes, de tilleuls, de coudriers et de bouleaux, qui suffisent à la consom-