une larme à ses cendres et déposer sur son tombeau quelques mots de respect et de reconnois-sance,
Marguery, situé sur une hauteur, a la vue la plus étendue sur des plaines et des coteaux, coupés de clochers et d’habitations champêtres ; c’est un asyle de repos et d’agrément où l’on vit éloigné de toute espèce de tumulte.
Revenons à Noailles, d’où je me suis écarté pour parcourir idéalement les campagnes les plus riantes.
Le Thérain, dont les eaux coulent du nord au $ud, traverse le canton vers son extrémité à l’ouest ; il reçoit à Hermès les eaux du Silez, ruisseau assez considérable, formé des eaux de sources et de fontaines de Silly, Boncourt, et Pouchon, dont la direction règne de l’ouest à l’est.
On ne voit point en France un village plus riche et mieux bâti que celui de Noailles ; les maisons, alignées sur les deux côtés de la grande route, sont de briques et de pierres de taille d’une agréable architecture. Quelques grands bâtiments dominent dans ce village, la poste aux chevaux, l’auberge principale, etc,
La place est vaste, et garnie de halles bien entretenues,
L’abreuvoir est grand, bien soigné.
On doit ces constructions, je dirois presque élégantes, aux avances du maréchal de Noailles,