Les épidémies sont rares dans les environs de Noailles. En 1791 les communes de Ste-Genevieve et de Laboissiere, placées sur les hauteurs, éprouvèrent une maladie contagieuse qui ne s’est pas renouvelée.
On voit dans le canton plusieurs vieillards des deux sexes ayant de quatre-vingts à quatre-vingt-dix ans.
Les fabriques sont celles d’éventails ; elles occupent beaucoup d’ouvriers dans les communes de Sainte-Geneviève, de Laboissiere, de la Chapelle-S.-Pierre, de Mortfontaine, de Silly, de Tillard et de Cauvigny. On fait dans Laboissiere et Mouchy un commerce considérable de manches de fouets, et de bâtons d’épine et de cormier, et dans la commune de Hermès beaucoup de talons de bois, et de bois à galoches.
Une fabrique de jarretières et de tresses, dont le cit. J. Lesueur est propriétaire, s’est établie à Noailles depuis 1768. Il avoit fait des rubans jusqu’en 1780 ; mais il abandonna cette partie faute de moyens ; depuis cette époque il ne fait plus que des jarretières et des tresses, aussi délicates, aussi solides que celles des fabriques anglaises. Il n’a dans ce moment que quatre métiers en activité, sur chacun desquels on fabrique par jour au moins deux cents aunes de jarretières ou quatre cents aunes de tresses ; il n’emploie que les laines de première qualité ; il les tire de Turcoing. Chaque