vais, nommée villa-episcopi dans une chartre du roi Robert de l’an 1016, est un château rebâti par Philippe de Dreux, évêque de Beauvais en 1212 ; ruiné par Renaud de Damartin, comte de Boulogne, il fut rétabli dans la suite : le comte d’Armagnac y commandoit pour le roi en 1417 ; il battit Philippe de Saveuse, près de Beauvais. Les fortifications de ce château furent démolies pendant la ligue par capitulation entre le sieur de Mony et la garnison de Beauvais.
Les grands bois, les allées majestueuses, les grandes pièces d’eau, des bosquets soignés, les jardins potagers sur-tout, rendoient cette terre aussi agréable qu’utile aux évêques qui la possédoient.
À peu de distance de la commune de Bresles est le mont César, célèbre par le camp de ce grand homme ; on en distingue encore les fortifications. La terre végétale qui couvre ce mont n’a pas plus d’un pied d’épaisseur ; elle repose sur un sable jaune, dans lequel on trouve quelquefois des médailles, des vases, des statuettes ; il est mêlé de gypse strié, de grès mamelonné, de pierres à plâtre. La tradition du pays, le récit des commentaires, la vraisemblance, concourent à placer l’armée de Bellovaques, opposée au général romain, sur une montagne en face du mont César, appelée le Larris de Hez : il paroît qu’ils