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cents muids de vin de quarante-huit veltes ; les vingt-quatre veltes année commune se vendent 30 livres.

Quelques bois couronnent le sommet du mont Souflard.

L’arpent de terre se loue 12 à 15 liv.

Le bled est la récolte principale.

Avant d’arriver au sommet du mont Souflard on apperroit des galets sur la surface du terrain ; au sommet de cette montagne on en trouve une couche sous des herbages.

Du lieu qu’on croit avoir été l’emplacement d’un vieux moulin on découvre Mont-Didier, Cler-mont, des bois et des villages dans la plaine.

Si l’on pénetre dans le bois de Villers, on trouve un lieu découvert d’où l’on a le point de vue le plus étendu ; on distingue Ceresvillers, Roquemont, Canny, Folleville du département de la Somme, Amiens dans les beaux temps.

Au-dessous des galets dont nous venons de parler, à quelque profondeur, on rencontre de l’argile bonne pour dégraisser les étoffes ; on l’acheté 10 liv. la voiture pour Amiens, Soloix, Tricot, etc.

Dans le temps où l’on manquoit de savon dans presque toute la France on coupoit cette argile en forme de briques ; elle se vendoit 2 sous à Mont-Didier. On en fait de la plommure : M. de Saint-Maurice en fit fabriquer à Broyé il y a plus de soixante ans ; j’en ai vu des plats.