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les autres sont cordiers, cordonniers, marchands, etc., etc.

Maignelay est situé dans une plaine, dont l’air est vif et salubre, à deux lieues et demie de Mont-Didier, à cinq lieues de Clermont, à quatre de Breteuil, à quatre de Ressons.

On compte cinq cent deux arpents de bois dans ce canton.

Les terrains des diverses communes sont mélangés de terres fertiles, mais presque par-tout coupées par des ravines.

L’usage des prairies artificielles commence à s’établir dans ce pays.

On va chercher des cendres de tourbes jusqu’à Amiens, ou des cendres rouges à Rolat pour les répandre sur les terres.

Maignelay possede deux places publiques remarquables par leur grandeur : l’une d’entre elles, destinée aux jeux et aux danses, présente une surface de soixante-deux toises sur vingt-neuf ; elle est ornée de gazons, et de quatre rangées de hauts peupliers, qui forment trois vastes parallélogrammes ; elle communique par deux allées de pommiers au bois de Maignelay, qui n’en est éloigné que de cent toises ; ce bois, percé de longues allées, offre de charmantes promenades.

C’est dans ce bois que se voyoit un chêne de quatorze pieds trois pouces de tour, mesuré à quatre pieds de sa souche ; son fût étoit de vingt-