Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 1.djvu/311

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deux especes à la rigueur se passent d’échalas. C’est dans ce genre de culture qu’il seroit utile de se servir de l’araire, espece de charrue à bras, que M. de Liancourt se propose d’employer dans les plantations en bled, qu’il vient de faire avec tant de succès.

Un rapport sur l’exactitude duquel je peux à-peu-près compter porte dans les dix-huit communes de l’arrondissement de Liancourt à huit mille cent soixante paniers les fruits rouges, à deux mille trois cent dix les hottées de noix, à vingt-deux mille cinq cent les hottées de pommes-de-terre qui s’y récoltent : ce canton produit en outre, par approximation, sept cent douze muids de vin, six cent vingt-six muids de cidre, des oignons, des haricots, etc.

De la grande route on apperçoit Liancourt ; mais il est impossible de juger de cette position les beaux aspects, et les délicieuses promenades du fond de la vallée.

Le château de Liancourt étoit majestueusement assis au milieu des eaux, dont l’art pour l’embellissement de ce séjour avoit tiré quelque parti ; il devoit beaucoup plus à la nature.

Le parc étoit planté d’arbres du plus beau jet, d’arbres exotiques de toute espece.

En traversant le village, fort bien bâti, qui s’éleve sur la côte, on arrive, par une pente assez rapide, jusqu’à l’entrée d’un immense jardin