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la suite d’exercices forcés qu’il avoit pris dans la
forêt, alors appelée Cotia.
Chilpéric Ier essaya de dissiper dans cette ville la douleur que lui causa la mort de Théodoric son fils.
Clotaire II, prêt à livrer bataille à Théodebert, roi d’Austrasie, sous les murs de Compiegne, fit la paix avec ce prince ; elle fut signée dans cette ville.
Dagobert livra un sanglant combat aux Austra-siens pres de Cuise (Cotia) (i), maison de plaisance qu’il avoit dans ce lieu. Ce fut à Compiegne qu’il arrêta la fondation de l’abbaye de S.-Denis : il établit dans cette cité un hôtel des monnoies, dont il confia l’administration à S. Eloi, orfevre à Compiegne, avant qu’il exerçât son art à Noyon, dont il devint évêque.
Théodoric Ier, Clovis II, Clotaire III, Childe-ric II, Thiery III, Clovis III, Childebert III, etc., habiterent cette commune. Charles-le-Martel, maire du palais, y faisoit sa demeure ordinaire : apres avoir exterminé l’armée des Sarrasins il y institua, dit-on, Tordre de la Geneste, que d’autres attribuent à S. Louis ou à Charles VI.
Pépin y tint un parlement en 757 ; et Charle-
(1) Elle portoit encore ce nom du temps de Philippe-Auguste, comme on peut le voir dans la Plilippide de Guillaume Lebreton. Cuise subsiste encore entre Compiegne et Noyon.
