378 DESCRIPTION
Les cultures sont extrêmement divisées entre un grand nombre de petits propriétaires : les hommes, les femmes, les enfants travaillent continuellement à la terre avec une ardeur infatigable ; tous ces environs de Noyon offrent l’activité dune ruche d’abeilles : les terres rapportent tous les ans à l’aide de la prodigieuse quantité d’engrais qu’on leur fournit.
Les habitants de Noyon ont eu le bon esprit de ne point partager leurs communaux ; ils disposent de beaucoup de prairies naturelles, de marais et de pâtures où de nombreux animaux paissent en liberté sans rien coûter à leurs propriétaires.
On y voit peu de prairies artificielles.
Tous les arbres du jardinage croissent dans cette terre promise : pommier, poirier, pêcher, abricotier, prunier, cerisier, y réussissent parfaitement ; on a soin d’entretenir la masse de leurs produits présents et futurs par des plantations annuelles.
On y cultive quelques vignes, mais leurs rapports sont médiocres.
Les bois du Breuil, dans le territoire de Noyon, est de cent trente arpents ; mais les bois qui l’entourent sont assez considérables. La forêt de la Basse-Aiguë, les bois de Pontoise, de Varesne, de Behericourt, de Guiscard, de Crisol, deLagny, de Porquericourt, de Lassigny, ceux de Carie-