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qu’à Nampcel ; ces fabriques ne sont pas assez considérables pour fournir des spéculations au commerce, mais elles font vivre ceux qui les tiennent.
Les troupeaux vont pâturer dans la forêt de l’Aiguë, à laquelle des vagabonds de cette commune font un grand tort par leurs pillages.
Les maires de ce canton, au nombre de douze, se sont réunis à l’assemblée que je formai à Compiegne.
Le canton de Ribecourt, traversé dans toute sa longueur par le grand chemin de Saint-Quentin à Paris, présente tous les charmes de la position la plus agréable : quoique ses terres en général soient d’une qualité médiocre, on découvre de l’est au midi les campagnes les plus riantes ; à l’ouest une chaîne de montagnes le garantit presque toujours des ouragans et des tempêtes.
Les arbres fruitiers se multiplient sur les propriétés des particuliers.
Dans plusieurs communes de ce canton on ne récolte point d’avoine.
On y cultive beaucoup de haricots rouges et blancs, de pommes-de-terre ; on y recueille aussi du chanvre. Les prairies artificielles n’y sont presque pas connues.
