DU DEPARTEM. DE L’OISE. 419 parties sont moins mauvaises : on y cultive à la charrue.
Les terres de Beaurain, de Bussy et de Genvry sont fortes.
À Beaurain se trouve une cendriere, et, dit-on, une fontaine d’eau minérale.
Les terres sont si fortes à Sermaise qu’il faut quatre ou six chevaux pour les labourer.
RESSONS.
En citant le trait marquant de chacun des lieux dont je viens de parler je m’abstiens de descriptions plus détaillées. Il est peu de communes de l’arrondissement de Noyon qui ne soient voisines d’un bois, d’une montagne, ou de prairies arrosées par l’Oise, ou pittoresquement placées, ou jouissant de la plus belle vue. Les tableaux que je pourrois ajouter à ceux que j’ai déjà donnés porteroient presque tous sur Saint-Quentin, sur la vallée d’Or, sur le château de Ham, sur les vallées de Noyon, ou sur les majestueuses forêts qui décorent cette belle partie du département : ou je me répéterois, puisque j’ai déjà parlé de tous ces points, ou, si j’essayois, en changeant mon style, d’offrir quelques variétés, je donnerois des idées qui s’écarteroient de la pré-
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