DU DEPARTEM. DE L’OISE. 43i crée par des souvenirs, par la reconnoissance, et par des chants de troubadours.
Abandonné au caprice, qui vous promené, tantôt dans le lointain, vous appercevez quelques angles du château, la basse-cour, les écuries, les potagers, égayé par le vol de pigeons blancs qui traversent les airs, par la voix du coq qui chante ses triomphes, ou par le cri du paon qui se complaît dans son plumage : tantôt l’église de Boulogne couronne un vaste paysage ; tantôt, à travers le feuillage agité, vous remarquez les eaux du canal, de la riviere, et de l’étang, brillantées par un vent léger et par les jeux de la lumiere.
Bains est le plus heureux mélange de la simplicité, de la richesse, de l’élégance, qui puisse exister à la campagne, quand un heureux génie la dirige et l’embellit ; joignez à ses tableaux, à tant de scenes variées,les grâces, les talents, l’esprit qui le vivifie, qui l’anime à chaque instant de la journée, et vous vous ferez une idée des délices de ce séjour.
Je n’ai rien dit de la bibliotheque, des tableaux, et des ameublements de la principale habitation ; de ce salon d’où l’on voit accourir sur des allées tournantes, sablées d’un jaune qui s’accorde si bien avec le verd des arbres et des prairies, ces carioles, ces voitures, et ces chevaux légers, qui font quitter les cartes, le billard, pour aller recevoir avec tous les transports du respect et de l’amitié M. •. T..,