truite dans le cinquieme siècle ; Chilperic Ier la fit rétablir.
Grégoire de Tours ne dit pas un mot de S. Lucien.
On prête une autre origine à la religion catholique dans le Beauvaisis : douze généraux chrétiens, dit-on, quitterent Rome pour porter l’évangile dans les Gaules ; S. Lucien étoit un de ces généreux apôtres ; douze vierges, qui vivoient à Rome dans un saint commerce de toutes les vertus, vinrent joindre les douze guerriers, et travaillerent avec eux à la régénération du pays.
En 406, les Vandales, errants dans les Gaules, ruinerent vraisemblablement l’église de S. Lucien ; ils décapiterent l’apôtre S. Just ; son corps fut transporté dans la cathédrale de Beauvais.
Loisel croit et déclare « qu’il y a beaucoup de défectuosités et d’incertitude sur les premiers évêques de Beauvais, aussi-bien que sur ceux des autres diocèses de ce temps-là. »
L’existence des trente premiers évêques qui succédèrent à S. Lucien n’est attestée que par des légendaires, ou par leur nom cité dans quelques actes.
Odo, premier abbé de Corbie, fut présent au partage du royaume fait entre Charles-le-Chauve et Louis, son frere, en 860 ou 870 ; il souscrivit le synode de Poissy, etc., et fut le trente-deuxième évêque de Beauvais.
Herveus, le quarantieme, est dénommé au synode de Reims, en 991 ; il fit de grands biens à