Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 2.djvu/120

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120 DESCRIPTION de voyager se consolida : la police des chemins et le soin de veiller a leur sureté appartenoit aux prevôts et baillis des differents territoires; ils en écartoient les malfaiteurs par le ministere de leurs sergents. Ifusage d’affermer les redevances des peages à des traitants causa la ruine des foires de Cham- pagne. En 1261 les marchands des grandes villes de Flandre avoient deja renoncé à ces foires; avant cette epoque ces marchands, ceux de la Normandie, de la Picardie, conduisoient, dit l’au- teur du Landit rime, « des troupeaux de boeufs « et de vaches, des juments, des roussins, des « ânes et de jeunes poulins: les Picards commer- « çoient sur-tout en brebis et pourceaux >> Le marche de Crespy servoit d’entrepôt a tous ces voyageurs. Après le retour de sa prison eu Angleterre , en ihâo , le duc d`Orléans se rendit dans sa ville de Crespy, dont il releva les murs; après tant de malheurs et de guerres civiles, on vit par sa sage influence renaître l’agriculture et le commerce. On parle à cette epoque de beaucoup de fours at ' chaux , de tuileries, de fabriques de carreaux dans le Valois , surtout d’une belle verrerie placée près de Saint-Sauveur, a la Blanche—Tache. La verre- rie de Saint-Sauveur ne subsiste plus. Long—tcmps. Qi) De là le proverbe , cochons de Crerpy.