DU DEPABTEM. DE L’OISE. 143 quelques notes qui serviront à l’histoire du pays, et feront connoître fimportance passée de»lieux dont on ne parle plus, et la possibilité, puisqu’elles y existerent jadis, d°y rappeler la richesse et l’in· dustrie. Bonneuil, château célebre de nos rois: il est fait mention du château de Bonneuil à la fin d’une charte que Louis-le-Debonnaire y délivra en faveur du monastere de Saint-Denis à la fin de l’an 832. Son nom latin étoit Bonus oculus, Bon- nolium. Vingt-quatre ans après Charles-le-Chauve y convoqua une assemblée d’évêques. Nous ap- prenons d’un titre de l’an 1218 que le château subsistoit encore en son entier avec son pourpris: on voit au jourd’l1ui des restes de l'ancien palais entre la vallée et le hameau de Butte, au nord de Feglise , à l’endroit appelé Richebourg. Il y avoit autrefois plusieurs maisons seigneu- riales sur le territoire de Bonneuil, avec droit de justice , dont on apperçoit encore les ruines de quelques unes. Vez , Bonneuil et Largny formoient le territoire de la premiere capitale du Valois. Il existe à Gillocourt, à Warnac, à Longdronnc des moulins à huile. Les habitants de Glaignes ont été affranchis , en I2[|5, par l’abbé de Sainte-Genevieve de Paris, moyennant la redevance annuelle d'uue livre de cire par tête.
