16Z; DESCRIPTION un rocher; ai ses pieds sontles fruits de l’automne, du fini le plus précieux : on voit sur une mon- tagne pyramidale, couverte devignobles et d'arbres fruitiers; des vendangeurs, des vendangeuses char- geant leurs hottes de raisins : des villageois cueil- lent des pommes, et les renferment dans des sacs: a droite sont un pressoir, des groupes de paysans, des bestiaux , des cavaliers goùtant le produit des vendanges : les fonds sont agréablement boisés; les petits satires de la cour de Bacchus sont char- mants; Bacchus est sans noblesse, mal dessiné. Ce mélange de divinités idéales et de scenes fla- mancles, est incohérent et blâmable; mais que ne rachetent pas le coloris et les détails de Téniers! Un tableau de Vandereabet, de six pieds de large sur trois pieds onze pouces de haut, offre le radoub d’un vaisseau, et les détails d’un port de mer savamment exécutés, des chaloupes , des tourelles, des montagnes, des tours isolées; on est frappé de la belle dégradation de couleur, qui, d’un bleu noir , causé par l°ombre des montagnes , remonte graduellement jusqu’au bleu délicat qui s’unit au ciel par une ligne incertaine: les attitudes variées des ouvriers , des matelots , et des spectateurs sont traitées avec une grande vérité. ()-n voit, dans la même piece, une grande et belle église de Peterneff de son meilleur temps. Dans la salle à manger est un des chefs-d’œuvre
