DU DEPABTEM. DE L’©ISE. 167 foi dans les joueurs, touche large; quelques ar- cades qui se croisent laissent appercevoir au fond un scene de buveurs flamands. Il a pour pendant des joueurs de boule: vaste espace, grande verité dans ce tableau; moins de finesse que dans l`autre. Ces morceaux ont été graves; ils ont trois pieds sept pouces de large sur deux pieds huit pouces de haut. J’ai dit que le grand salon, au premier, dont la vue donne d`un coté sur le jardin , de l’autre sur les cours, avoit ete peint par Lebrun: l’apo- theose d’Hercule est le sujet de ce plafond. Hercule est place sur un char (VOI`; quatre che- vaux de diverses couleurs , bruns et souris , Yen- trainent; leurs narines de feu tranchent sur leur mufle blanchâtre; l°A1nour e·n tient les rênes: une Victoire couronne le de1ni—dieu; la prudence, clé- signée par une bride, est ài coté de lui sur un nuage; Minerve, armee de sa lance redoutable, precede les chevaux, et pousse dans fobscurité d`un nuage, les Vices et l’Envie; la foudre sillonne les airs; Mercure au ciel montre a Jupiter son fils glorieux qui s’avance; Junon du haut du ciel sourit à ce heros: Venus est su1· son char traîne par cles cygnes et des amours; elle contemple le heros, dont l’attitude est plutot celle d`un philo- sophe que celle du fils de Jupiter; il soutient son menton de la main droite, et sappuic sur ses
