Page:Cambry - Description du département de l’Oise - Tome 2.djvu/321

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SUB LE DEPABTEM. DE L’OISE. 321 droit « de mactorer la virginité des gentilles fem- « mes , fringantes de Maxielles , belles nonains ou « monaires , en donnant un ecu et dix sols parisis tt de droit au comte de Ponthieu. Il n’étoit point permis à Amiens de refuser les dignités municipales; on a.battoit la maison d’un homme élu majeur échevin qui refusoit cette dignité. « On peut croire qu’on ne briguoit pas des « places où il falloit défendre souvent son avis par « le duel contre le premier appelant. « Agricole de la belle-barbe voua à sa dame « que pour tout habit il ne porteroit que sa che- « mise, et pour casque sa cornette jusqu'à ce qu'il « eût abattu dix chevaliers, qu`il enverroit pri- « Sûnniers à sa dame. » Abraham Remi a montré du talent dans sa des- cription latine du chateau de Maisons; ses vers contre le parasite Montmaur sont aisés, élégants, pleins de feu. En 1478 il n’y avoit presque encore d'autres cours de justice que les places publiques, ou que l’ombre des chênes et des ormeauxz chacun de ces arbres portoit le nom de celui qui presidoit sous ses feuillages. On distinguoit dans le Valois, L’arbre de Jacquemart à Attichy; L’orme de Frenoi ; Le chêne d’Herbelot, à Pîerre—font; L’epinette de Rhuy; 2. 21