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Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 1.djvu/356

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Ces charges exigeaient la noblesse. Les maîtres-d’hôtel remplaçaient les écuyers de main, si par hasard la reine en manquait pour sortir en grand cortége. — Ils faisaient par quartier, à Versailles, comme dans les voyages, les honneurs d’une table à laquelle étaient admis le lieutenant et l’exempt des gardes de service, l’écuyer de main ordinaire avec celui de quartier, et l’aumônier de la reine.

La reine avait :

Un gentilhomme servant ordinaire,

Douze gentilshommes servant par quartier.

Leurs fonctions étaient de mettre sur table, au dîner du roi et de la reine, et au grand couvert.

Malgré ce titre de gentilhomme, cette place n’exigeait pas la noblesse.


Un contrôleur-général de la maison de la reine :
M. Mercier de la Source.

Il inspectait et réglait toutes les dépenses de la bouche, étant comme intermédiaire entre la maison de la reine et le Trésor royal ; il avait le pouvoir, sur la seule demande de la reine, en cas de dépense extraordinaire, de demander une addition de fonds ; la reine ne s’est servie de cette facilité que très-rarement, et pour des choses relatives à la protection qu’elle devait accorder aux arts.

Ce fut M. de la Source qui jugea, de cette manière, la somme accordée pour l’édition in-quarto de Mé-