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Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/10

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gens à la mode, et la femme dont on vantoit le plus la figure, les grâces, les talens et l’esprit. Tout entier à cette lecture, il ne s’étoit pas aperçu qu’on avoit ouvert sa porte, et qu’une jeune personne charmante aussi, mais vêtue comme la fille d’un simple artisan, étoit entrée dans sa chambre. Ces mots : C’est lui, c’est bien lui, prononcés avec précipitation et d’une voix altérée, attirèrent cependant son attention ; il se retourne, et n’a que le temps de recevoir dans ses bras l’inconnue qui s’y précipite et y tombe presque évanouie. Du plus grand étonnement il passe bientôt à la plus violente émotion : il a reconnu celle qui vient ainsi le surprendre. Il l’assied sur le fauteuil qui se trouve le plus près de lui, et n’a que la force de lui balbutier :