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Page:Candeille - Adalbert et Melanie - tome 1.djvu/102

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leur service dans tous les régimens de leur arme indifféremment, il m’a mandé qu’il iroit à Melun, pour s’éloigner le moins possible de cette capitale, théâtre digne du rôle qu’il aime à jouer. Et toi, mon cher Charleville, tu vas rester dans ton Auvergne, au sein de ta famille, où tes goûts sages te font vraiment trouver le bonheur. Qu’il m’auroit £té doux de te faire voir celle que tu plains, en me plaignant aussi ! Ta sévérité me trouveroit digne au moins d’une bien grande indulgence. Je continuerai de t’en parler ; tu me gronderas. Eh bien ! ne te lasse pas de me donner tes prudentes leçons ; je ne saurois les suivre maintenant ; mais peut-être un jour ne seront-elles pas perdues. »